jeudi 10 octobre 2019


MERCREDI 10 JUILLET 2019

PEKIN

L’empereur Koubilaï Khan – un petit-fils du conquérant mongol Gengis Khan – déclara Pékin sa capitale principale en 1272, après cinq ans de travaux.

Départ matinal pour la visite de la Grande Muraille
 à Juyongguan
à 60 km au nord du centre-ville de Beijing (Pékin).

Escapade à la Grande Muraille de Juyongguan

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Grande Muraille de Juyongguan

Enregistrée au patrimoine mondial de l’Unesco en 1987,
c’est également un site placé sous la protection culturelle nationale. La portion de Juyongguan a un long passé culturel derrière elle.


Située dans une vallée entourée de montagnes d’une longueur de 20 kilomètres au nord du district de Changping, à 60 kilomètres du centre-ville de Beijing, 20 kilomètres de Badaling, le col de Juyongguan est une passe stratégique
 par sa position géographique et a longtemps été une forteresse militaire. 

Le Col de Juyongguan n’est pas seulement une forteresse militaire, mais il est aussi un magnifique site pittoresque. Autour de ce col, des fleurs resplendissantes et des arbres luxuriants ponctuent les montagnes. Un paysage splendide ! 



On arrive par un temps brumeux relativement frais et 
donc plus facile pour faire la montée.


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Panorama du col Juyong depuis le nord. 

La Grande Muraille passe à travers. Le col de Juyong est un col de montagne important situé au nord de Pékin, où passent la voie ferrée Pékin-Zhangjiakou (1909) et l'autoroute G6, province S216.
 

Côté est du col de Juyongguan



Son nom tire son origine d’une expression datant de la dynastie des Qin. A l’époque, les soldats Qinshihuang devaient construire cette section de la
 Grande Muraille de Chine.
 Ils firent alors venir de la main d’oeuvre peu coûteuse : 
des travailleurs immigrants et des criminels condamnés.

 Ainsi, on nomma le site 徙居庸徒 (xǐjūyōngtú), ce qui signifie « le lieu où l’on emmena les communs et les médiocres », pour ensuite le nommer 居庸关
(jūyōngguan, le col des médiocres).




Le col est à peu près circulaire avec un périmètre d’environ 4,142 mètres (environ 4,530 yards). 
Il comporte deux passages, un au sud, un au nord, respectivement appelés “Nan Kou” et “Badaling”.

Le site est spectaculaire avec ses montagnes de chaque côté. Il y règne une atmosphère de puissance avec ses tours et sa célèbre plateforme de marbre "Cloud platform" 




L’actuel Col de Juyongguan fut construit sous la Dynastie Ming. Sous la Dynastie Qing, le travail de  reconstruction fut négligé. Le Col fut rénové de 1992 à 2000.


Côté ouest du col de Juyongguan




Au milieu de la passe de Juyongguan, il y avait une pagode appelée Yuntai qui signifie
« parmi les nuages ». 
Elle a été construite en 1342-1345 avec du marbre blanc, de 9,5 mètres de hauteur et 25 mètres de large et dans le style architectural classique de la dynastie des Yuan. Au centre de la fondation, il y a une porte en arc pour les piétons, les chevaux et les voitures. Il est sculpté avec des images d'animaux, de plantes et de Bouddha.
Plateforme Cloud à Juyongguan.
Trois pagodes de lamas et un temple bouddhiste ont été construits à la fin de la dynastie des Yuan et au début de la dynastie Ming, mais ils ont tous été détruits. Maintenant, il ne reste que les fondements de base.

 Le château du passage du sud est à 850 mètres de celui du nord. Le sommet à l’ouest est à 1150 mètres du sommet de l’est. 
Les installations de défense comprennent le château du passage du sud et le château du passage du nord, les tours de rempart, les bondes, les vannes, les échauguettes, les dortoirs, les tours de balise, les tourelles et les canons.




C'est du côté ouest que nous allons faire notre grimpette



Le terme de «Grande Muraille» employé aujourd’hui dans le langage courant désigne en réalité seulement la partie la plus récente de l’édifice, celle bâtie sous la dynastie Ming, entre 1368 et 1644. 

Cette muraille est la plus grande construction humaine de tous les temps : près de 6700 kilomètres, du désert de Gobi jusqu’à la Corée ! 
La hauteur du mur varie entre 5 et 17 mètres. 

Des tours de guet sont aussi placées tous les 75 mètres en moyenne pour permettre aux archers placés sur une tour d’atteindre la tour voisine. 

La croyance populaire selon laquelle cette muraille serait visible à l’œil nu depuis la Lune est par contre absolument fausse !





Il est difficile de prendre la mesure de ces travaux.
 Quelques chiffres donnent le tournis : selon la légende, plus de dix millions d’ouvriers seraient morts durant les travaux… À titre de comparaison, la pyramide de Khéops déplore quant à elle une dizaine de milliers d’ouvriers morts !
Aucune source sérieuse, néanmoins, ne permet d’affirmer ou d’infirmer ce chiffre… La légende de Meng Jiangnü, l’une des quatre grandes légendes chinoises (avec celles du serpent blanc, de Liang Shanbo et du Bouvier et de la Tisserande) popularise l’idée d’une forte mortalité sur ce chantier : elle raconte comment un ouvrier meurt d’épuisement sur le chantier de la Grande Muraille sous le règne de Qin Shi Huangdi. Son corps est alors mêlé aux remblais de la muraille, sans autre forme de sépulture… 
Son épouse pleure encore et encore, tant et si bien que le mur s’écroule et libère le corps du malheureux.
La Grande Muraille est aujourd’hui la plus grande attraction touristique du pays : 
plus de 15 millions de badauds s’y pressent chaque année…


On commence à monter sérieusement...







La muraille côté est de la passe de Juyongguan.


 Les escaliers de la partie ouest sont assez raides et inégaux, cette partie de muraille est donc très exigeante physiquement. Cependant, il n'est pas nécessaire de monter très haut pour avoir une belle vue panoramique sur la forteresse de Juyongguan et la Grande Muraille.



Le Château du Passage du Sud a été construit 
en forme de U afin de prendre au piège les éventuels ennemis qui tenteraient de passer à cet endroit.













J'entends siffler le train...
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 De nombreuses marches font 50 cm de hauteur !
 On a parfois l’impression de monter les marches à quatre pattes


 C’est l’un des forts de défense de Pékin le plus important. Genghis Khan y posta ses troupes (la passe de Juyong)
 lors de sa conquête de Pékin en 1215.




Le temps se lève, la brume disparaît








J'utilise la rampe pour me hisser avec les bras et ainsi soulager les quadriceps ! Mais même comme ça c'est pas du gâteau ! Les cuisses brûlent vite...
Et puis les touristes chinois ne sont pas très cool, ils ne bougent pas d'un poil...





Le Château du Passage du Sud a été construit 
en forme de U afin de prendre au piège les éventuels ennemis qui tenteraient de passer à cet endroit.



 Elle a été inscrite au Répertoire du patrimoine mondial de l'Unesco en 1987


Arrivée à la troisième tour de guet, j'amorce la descente























Je me dirige vers le côté est.













Passe de Juyongguan - côté Est
et ses réservoirs d'eau












 Les réservoirs

Château porte du sud

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Il commence à faire chaud... je prends un coca-cola bien frais pour me requinquer et me désaltérer en attendant l'arrivée de certains membres du groupe. 


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Retour sur Pékin

En cours de route arrêt dans une fabrique de cloisonnés.



Le cloisonné est une technique qui permet de fabriquer des vases, des bijoux et d’autres objets dotés d’une décoration en émail. 

Les objets fabriqués grâce à cette technique sont également nommés « cloisonné ». Le cloisonné chinois est célèbre à travers le monde pour la richesse de ses décors et sa technique de fabrication particulière et ancestrale. En effet, le cloisonné chinois se distingue du cloisonné japonais qui privilégie l’émail au détriment de la richesse du décor. 



Le cloisonné est un travail de patience

Malgré l’introduction de techniques de production industrielle venues d’Occident en Chine, les artisans de ce pays ont conservé la technique ancestrale pour fabriquer les cloisonnés. 

C’est la raison pour laquelle ces objets sont toujours aussi prisés en Chine et dans le reste du monde, que leur fabrication soit récente ou ancienne. En effet, ce qui est frappant avec les cloisonnés, c’est que le travail pour les fabriquer nécessite plus de patience que de talent, et plus de dextérité manuelle que de talent artistique.









La fabrication du cloisonné chinois

Ce qui est étonnant, c’est que toutes les pièces sont fabriquées à la main, étape par étape. Par conséquent, chaque objet est unique. Les différentes étapes de fabrication sont les suivantes :

1ère étape : Cette étape consiste à travailler le cuivre, qui est la matière de base. Cette base nécessite d’être parfaite en terme d’uniformité, d’épaisseur et de poids afin de pouvoir passer à la deuxième étape. Ce travail important est assez long et requiert de nombreuses connaissances.

2ème étape : On pose alors dessus, avec une pincette, des fils ou des bandes de cuivre courbés : c’est le « cloisonnage » qui constitue les traits du dessin. Les bandes de cuivre sont d’une épaisseur et d’une largeur différentes selon l’objet à cloisonner. Il faut donc beaucoup de patience et d’habileté surtout quand on sait que, parfois, une centaine de bandes de cuivre sont nécessaires au dessin sur une surface de moins de 3 x 3cm. Les fils et bandes adhèrent au fond grâce à une colle réalisée à base de racines de plantes chinoises. Ensuite, l’objet est chauffé à 1200 °C.

3ème étape : Ensuite, on verse au tamis un mélange de poudres d’argent, de cuivre et de borax sur le dessin avant de soumettre celui-ci à un petit feu. Une pâte d’émail de couleurs diverses est sertie entre les cloisons au moyen d’un outil. Comme tous les colorants n’ont pas le même point de fusion, plusieurs cuissons sont nécessaires et l’on doit appliquer plusieurs couches de colorants pour obtenir l’effet désiré.

4ème étape : Enfin, l’ouvrage est poli avec une pierre meulière et du charbon de bois. Le polissage amène l’arasement de l’émail et des cloisons. On plonge ensuite l’objet dans une solution d’or où passe un courant électrique. On obtient ainsi un ouvrage où l’éclat du métal ne cède en rien à celui de l’émail.

Cet artisanat nécessite de la précision, du sérieux et de la patience. Le respect des étapes et la qualité des matériaux sont extrêmement importants pour obtenir des objets parfaits et de toute beauté.





















Déjeuner dans un restaurant local.

L'Olympic Green au nord de Pékin



La tour d'observation du Parc olympique fait partie de l'Olympic Green dans le district de Chaoyang de Pékin. 


 La construction a commencé en 2011, trois ans après les Jeux olympiques d'été de 2008 ; elle a été achevée en 2014 et ouverte le 8 août 2015.

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 À 258 mètres d'altitude, c'est la deuxième tour la plus haute de la ville après la tour centrale de radio et de télévision et la quatrième structure la plus haute de la ville.




 Sa conception, avec quatre étages circulaires plus petits situés à différentes hauteurs et positionnés sous un étage supérieur plus vaste, est conçue pour faire écho aux anneaux olympiques. La conception générale a été inspirée par les brins d'herbe.
Cependant, il a également été assimilé à de "gros clous".


La Tour Ling Long 
(en anglais Ling Long Tower
en chinois : 玲珑塔) est une tour située à Pékin 
dans le parc Olympic Green.



Elle a été créée pour les Jeux Olympiques de Pékin où elle a abrité le studio de plusieurs émissions sportives pour l'événement. On peut citer France Télévisions, Télévision de Radio-Canada/CBC, Televisa, TV Azteca, NBC ou encore la BBC
En chinois « Ling Long » (玲珑) signifie raffiné
la tour Ling Long se traduit par la tour raffinée.



Il reste 940 jours avant les jeux Olympiques d'hiver en 2022 



Le stade national de Pékin
 (北京国家体育场 Běijīng Guójiā Tǐyùchǎng), 
également connu sous le nom de Stade national, ou surnommé le Nid d'Oiseau
 (鸟巢 niǎocháo) pour son architecture. 



 Le stade est la principale structure des Jeux Olympiques d'été et des Jeux Paralympiques d'été de 2008.
Il est l'hôte des épreuves d'athlétisme et de la phase finale du tournoi de football, ainsi que des cérémonies d'ouverture et de clôture. 




Les dimensions du stade sont gigantesques : 
333 mètres de long, 294 de large et 69 de haut. 

Il occupe une surface de 258 000 mètres carrés et 42 000 tonnes d'acier ont été nécessaires à son édification. Le tout pour un coût de 3,5 milliards de yuans,
 soit 423 millions de dollars ou 325 millions d'euros 
(à la suite de détournements de fonds, il ne fut plus prévu de le couvrir entièrement). Afin de réduire le coût total du stade, les architectes et ingénieurs ont également dû simplifier autant que possible la structure métallique, réduisant ainsi la quantité d’acier utilisée, sans dénaturer le concept du « nid d’oiseau ».

Il sera en 2022 le premier stade à avoir
accueilli les cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux d'été puis d'hiver à quatorze ans d'écart..

Se trouvant à l'est du Centre national de natation de Pékin, l'enceinte offre une capacité d'accueil de 91 000 places pendant les Jeux Olumpiques, dont 11 000 sièges temporaires et 140 suites de luxe pour les plus riches.
 Après les Jeux, le volume est réduit à 80 000 places et le nid d'oiseau est utilisé pour les compétitions sportives et évènements culturels nationaux et internationaux.




Les mascottes des Jeux Olympiques

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Les Fuwa sont les mascottes officielles des Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin

Elles ont été annoncés le 11 novembre 2005 par la Société nationale des études littéraires classiques chinoises, marquant ainsi le 1000éme jour précédent l'ouverture des jeux. 
Chacun des cinq fuwa représente la couleur d'un des cinq anneaux olympiques, et sa coiffe rappelle un élément naturel.

Nini l’hirondelle représente le ciel. 
De couleur verte, elle souhaite la chance. Son aspect est inspiré de celui des cerfs-volants. L’hirondelle se prononce « Yan » en chinois et un ancien nom de Beijing est « Yanjing ».


Chaque nom est rythmé par l’emploi répété d’une même syllabe : une manière traditionnelle en Chine de manifester l’affection aux enfants. 

L’association des cinq noms forme la phrase « Bienvenue à Beijing » (Bei Jing Huan Ying Nin).



Beibei le poisson fait référence à l’élément eau. 
Sa couleur est le bleu et son souhait la prospérité. Les ondulations d’eau sur sa tête sont inspirées de peintures traditionnelles chinoises.








Le Centre national de natation de Pékin, appelé également Water Cube (水立方,shui li fang), est un complexe sportif aquatique situé dans le parc olympique de Pékin

D'une capacité provisoire de 17 000 places, ce stade a accueilli plusieurs épreuves de natationdans le cadre des XXIXème Jeux Olympiques d'été organisés dans la capitale chinoise en août 2008.

 Construit non loin du Stade nationaloù se déroulent les compétitions d'athlétisme et les cérémonies d'ouverture et de clôture de ces Jeux, le site se veut résolument écologique et sa structure en « bulles » monumentale selon ses concepteurs.




 La flamme des jeux olympiques











Le Pangu 7 Star Hotel

Surplombant le stade olympique de Pékin, l'Hotel Pangu 7 Star Beijing est conçu de façon unique pour rappeler la forme de bon augure du dragon chinois. 




















On arrive dans une maison de thé


Nous avons goûté 4 thés : Thé Oolong au ginseng 
Le traditionnel Thé au jasmin, le plus courant et celui que les chinois boivent toute la journée et à table. 


Le Thé Pu-er : c’est un thé post fermenté
Il a subi une période de vieillissement à l’air libre allant de quelques mois à plusieurs années.
Le thé a généralement subi une première oxydation comme le thé noir ou l’oolong. Puis sous l’influence de moisissures, de levures et de bactéries, il subit une fermentation, en milieu chaud et humide. 
Le thé pu’er se bonifie avec le temps et, tout comme le vin, plus il est vieux plus il est cher. 

Dernière dégustation du Thé avec des feuilles et des fleurs d’hibiscus ainsi que des écorces d’oranges confites !!
Un thé rouge rafraichissant !!

Et pour clôturer cette dégustation, une petite démonstration pour savoir si l’eau du thé est à la bonne température rien de tel qu’un petit bonhomme témoin ...qui fait pipi



 



Retour sur Pékin

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